illustration un enfant à cheval sur un pélican

Illustrations pour un roman

Création de six illustrations en noir et blanc et de la couverture d’un roman d’Ibrahima Niang « La légende de Ndiouli » paru aux éditions L’harmattan.

 

Outils : Aquarelle, Fresco, Illustrator, Photoshop

COMMENT ÇA S’EST PASSÉ ?
Isabelle Gremillet, la présidente du Festival Parole Indigo rencontrée chez une amie, m’a mise en relation avec Ibrahima Niang.

LE PROJET D’IBRAHIMA 
L’idée d’Ibrahima est de protéger un patrimoine culturel grâce à l’écrit pour en faire profiter la jeunesse d’aujourd’hui.
Il a collecté et traduit une quarantaine de chants traditionnels populaires du Sénégal qui se transmettent à l’oral depuis des générations. 

DÉVELOPPEMENT DU PROJET
Au début, je devais illustrer chaque comptine, Ibrahima en avait sélectionné une vingtaine. À l’époque, le projet s’appelait Les Résurrection du pélican chanteur. J’ai trouvé des idées de dessin, j’ai fait un chemin de fer et un prototype du livre en miniature dans lequel il y avait les chansons en langue originale et leur traduction, et à côté les dessins en croquis.

Mais pendant ce temps-là, Ibrahima a eu une autre idée, celle de La légende de Ndiouli . C’est comme ça que le livre de comptines est devenu un récit cadre racontant le voyage de Ndiouli.
On a réfléchi à comment ré-agencer tout ça, j’ai dû repenser certaines illustrations pour que ça colle bien à l’histoire.

 

RÉSURRECTION
Un an plus tard, Ibrahima m’a rappelé pour me dire que l’Harmattan Sénégal était partant pour éditer « La légende de Ndiouli » mais avec six illustrations maximum, uniquement en noir et blanc.
Tant pis pour mes autres dessins… ils auront peut-être une vie plus tard.

Mais à présent, il fallait faire vite. J’ai donc sélectionné six dessins, que j’ai entièrement repensés en noir et en blanc à la manière d’artistes très inspirants comme Marc Antoine Mathieu (L’Origine, Le Début de la fin), Marjane Satrapi (Persepolis), ou Felix Vallotton, dont j’aime particulièrement les gravures. 

EXPOSITION
Pour finir, quand Isabelle Gremillet a su que le livre allait être publié, elle m’a invitée à exposer mes illustrations et à parler de ce projet lors du Festival Paroles Indigo 2021.

 

BREAK
Par la suite, pendant une longue période, chacun de nous a été pris par sa vie professionnelle, ce qui ne nous permettait pas d’avancer efficacement. En outre, Ibrahima avait essayé de présenter le projet à un prix et de trouver des éditeurs, mais ça ne donnait pas grand-chose.
Le projet s’essoufflait.

DISTANCE
Comme Ibrahima se trouvait soit au Sénégal, soit en Guinée ou ailleurs, mais à plus de 4000 km à vol de pélican de chez moi, ce projet s’est écrit et dessiné via mails, whatsapp et réunions en visioconférence. Nous ne nous sommes rencontrés qu’une seule fois en chair et en os.